La Directive sur le traitement des eaux urbaines résiduaires (Directive 91/271/CEE) imposait que pour 1998, les eaux usées de toutes les agglomérations de plus de 10.000 EH soient collectées et épurées avant d'être rejetées dans des zones sensibles. La même obligation devait s'appliquer pour les agglomérations de 2.000 à 10.000 EH au plus tard pour 2005. Afin de répondre aux prescrits de cette Directive, la Wallonie a donc investi massivement depuis les années 2000 et poursuivra ces investissements dans le futur pour les petites agglomérations.
Le patrimoine technique nécessaire à l'atteinte de ces résultats est important. Ainsi, fin 2021, la Wallonie compte 446 stations d'épuration collectives en fonction.
Répartition des stations d'épuration par capacité
Régime d'assainissement dominant par commune
L'épuration des eaux usées produit des boues qui peuvent être valorisées soit en agriculture, soit en tant que combustible. Le graphique ci-dessous montre l'évolution de la quantité de boues produites ainsi que leur destination.
La production de boues a augmenté parallèlement à l'extension du parc de stations d'épuration et de la quantité d'eaux usées traitées. L'intégralité des boues produites en Wallonie est valorisée.
En 2021, la quantité totale a atteint 54.439 tonnes de matières sèches (TMS). L'ensemble de celles-ci a été valorisé à concurrence de 72% en agriculture et de 28% en valorisation thermique.