L'indicateur utilisé en Wallonie pour décrire l'état du réseau est l'indice linéaire de perte (ILVNE). Il rapporte le volume non-enregistré à la longueur des conduites-mères (adduction et distribution hors raccordement). Il fournit ainsi une indication du volume perdu sur un kilomètre de conduite en une journée. Contrairement au rendement du réseau, cet indicateur a l'avantage d'être en grande partie indépendant du niveau de consommation d'eau. Il a cependant l'inconvénient de dépendre fortement de la densité de raccordements par kilomètre de conduite, ce qui rend les comparaisons entre distributeurs difficiles.
Cependant, la densité du réseau évolue peu d'une année à l'autre à l'échelle de la Wallonie. Un seul indicateur s'avère donc pertinent afin de retranscrire l'évolution de l'état du réseau wallon. Plus cet indicateur est faible, meilleur est l'état du réseau. On peut constater que, depuis 2005, l'état du réseau d'eau wallon est stable. L'indicateur oscille en effet entre 4 et 5 m³ par kilomètre et par jour. Cette stabilité est atteinte grâce aux investissements en matière de renouvellement des conduites (cf. fiche Investissements) et en matière de recherche de fuites, permettant de compenser la détérioration liée au vieillissement de l'infrastructure.
Dans le cadre de la résilience contre les effets des épisodes de sécheresse, la baisse des volumes nonenregistrés revêtira à l'avenir une plus grande importance.
Evolution de l'indice de volume non-enregistré
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